Miembros

David Simonin

Institut des textes et manuscrits modernes (CNRS / École normale supérieure), Paris

Agrégé de philosophie (2014), diplômé de l’ENS (2016), docteur en philosophie de Sorbonne-Université et de l’Università del Salento (2019), David Simonin est actuellement chercheur CDD à l’Institut des Textes et Manuscrits Modernes (CNRS / École normale supérieure, Paris), membre du groupe de recherche international HyperNietzsche, de la Friedrich Nietzsche Society, de la Société internationale des recherches sur la fiction et la fictionnalité, et il a co-fondé le Cercle d’études nietzschéennes.

Ses travaux portent notamment sur la philosophie de Nietzsche, qu’il s’attache à replacer dans son contexte intellectuel à l’aide d’une méthodologie alliant la critique génétique des textes et la recherche portant sur les sources. Sa liste de publications comprend une trentaine d’entrées, dont 3 directions d’ouvrages et deux monographies.

La première est tirée de son travail de doctorat : Le Sentiment de puissance dans la philosophie de Friedrich Nietzsche, Classiques Garnier, 2022.

Grâce à un prix «Jeune chercheur» de la Fondation des Treilles, il a récemment travaillé à une monographie consacrée à Aurore, pensées sur les préjugés moraux, qu’il a étudié sous l’angle du problème philosophique de la performativité des illusions. La monographie qui en résulte, intitulé Aurore de Nietzsche. La performativité de l’illusion, paraît en 2024 chez De Gruyter.

Grâce à un financement de l’Agence Nationale de la Recherche (2023-2025), il réalise un projet de recherche intitulé «Homo Fabulator – la performativité des représentations illusoires«. Le but de ce projet est d’élaborer une nouvelle anthropologie philosophique, celle de l’homo fabulator, c’est-à-dire de la nature de l’être humain dans la mesure où il produit sans cesse des interprétations peut-être illusoires mais auxquelles le fait de croire confère une certaine réalité. L’accent est mis sur les germes de cette anthropologie philosophique de l’homo fabulator au cours du second XIXe siècle, qui voit l’émergence d’une nouvelle représentation du monde, de l’homme et de la place qu’il y occupe, alimentée par l’essor des sciences humaines et confirmant le déclin de la métaphysique.

Il collabore régulièrement aux activités de l’équipe «Nietzsche et son temps», notamment au projet BibNietzsche. La bibliothèque de Nietzsche. Édition numérique et commentaire philosophique (projet ANR-DFG), et a co-organisé le Séminaire Nietzsche entre 2018 et 2020, et de nouveau à partir de 2023. En 2024, il a également co-organisé une journée d’étude consacrée à «La force (af)fabulatrice dans la philosophie de Nietzsche«, dans le cadre du Cercle d’études nietzschéennes (CEN) et accueillie par l’équipe «Nietzsche et son temps», ainsi qu’un colloque international et interdisciplinaire Homo Fabulator – La performativité des représentations illusoires. Enfin, il organise en 2024-2025 un séminaire de recherche intitulé «Homo fabulator, la performativité des fabulations».

Liens vers présentations et publications surHyperNietzsche, Academia, Orcid et le CEN.

Lien vers une conférence sur «Nietzsche et la psychopathologie des croyances«, tenue dans le cadre du séminaire «santé mentale : regards de philosophes», pour la chaire de philosophie à l’hôpital.

Lien vers la présentation de l’ouvrage Le Sentiment de puissance dans la philosophie de Friedrich Nietzsche, à l’Université Libre de Bruxelles, modérée par Antoine Daratos.